Aux terrasses des cafés, comme si de rien n’était @CorseMatin

L’ombre bienfaitrice du Bel Ombra
Un mois de juillet comme les autres sur la place

C’est l’heure de l’apéro, place de la République au terme du marché dominical place de l’hôtel de ville. Un peu comme par magie, le monde est revenu comme si de rien n’était ! Seuls quelques masques, ici et là, que l’on peut compter sur les doigts des deux mains, et la « fontaine » de gel hydroalcoolique sont là pour nous rappeler la crise sanitaire, et encore ! « C’est finalement un mois de juillet comme les autres… », explique le propriétaire du Glacier de la Place, Henri Salvini.

Retour à la « normale »

« Nous avons bien travaillé autour du 15 juin, puis cela est retombé avec une fréquentation calamiteuse. Mais ce week-end est à l’image de la météo. Au beau fixe ! Je dois reconnaître que l’Extrême-Sud en général, Porto-Vecchio en particulier, sont en quelque sorte des centres de fréquentation. La place de la République aussi. Dans le secteur nous concentrons l’essentiel de la population touristique.

Les rotations aériennes ont été multipliées et le maritime bénéficie de grosses unités. Même quand les gens gagnent la Corse par Bastia ou Ajaccio, ils rejoignent rapidement l’Extrême-Sud par tous les moyens. Nous manquons cependant de voitures de location et il est parfois difficile de nous rejoindre. La crise, du moins pour notre profession in situ est presque oubliée depuis quelques jours. Je crois que c’est à peu près le même constat pour la plupart d’entre nous. »

Tous les bars sont ouverts ? Presque, car l’emblématique Beaux-Arts semble avoir définitivement fermé ses portes.

Anticiper

Ce que remarque Henri Salvini est encore plus étonnant dans les allées des marchés très fréquentés, également comme lors des étés passés à la même période.

Reste à connaître la réalité des dépenses effectuées et si l’économie est à la hausse à l’image de ces visiteurs que l’on espère de plus en plus nombreux.

Tout en comptant sur un été indien jusqu’à la Toussant afin de compenser une avant saison inexistante. Toujours est-il que ce week-end, tout a basculé vers « la normale ».

C’est un peu de baume au cœur apporté aux cafés de la place qui ont cruellement souffert, particulièrement ceux qui sont ouverts tout au long de l’année. Reste pour certains à résoudre le problème du recrutement des saisonniers spécialisés dans la restauration notamment. Une catégorie plutôt rare : « Nous avons anticipé en la matière. De manière positive et non l’inverse et nous sommes assurés de leur présence dans l’éventualité de la reprise et non de la fermeture. Je pense que nous avons eu raison », répond avec pragmatisme, Henri Salvini.

PIERRE CLAVERIE

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