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La communauté de communes, les offices de tourisme de Bonifacio, Porto-Vecchio et Lecci ont imaginé la charte Alba pura pour aider les socioprofessionnels à reprendre une activité sereine, en insistant sur la sécurité sanitaire et la qualité de l’accueil, à tous les niveaux Représentants des offices de tourisme, de la communauté de communes et hôteliers sont unanimes sur la nécessité de promouvoir une image « sécure » de la destination Sud Corse. Conjuguer réassurance sanitaire et qualité des services. Montrer l’implication des socioprofessionnels du tourisme. Mettre en valeur la destination Sud Corse. Autant de pistes de travail que la communauté des communes Sud Corse et les offices de tourisme de Bonifacio, Porto-Vecchio et Lecci ont fait leurs pour les traduire dans une charte, joliment baptisée Alba pura. « Pendant le confinement, nous avons commencé à réfléchir à la meilleure manière d’accompagner les socioprofessionnels du tourisme dans leur reprise d’activité. Nous avions pour

La Vallée du Cavu propose aux visiteurs une multitude d’activités touristiques Aider et promouvoir les acteurs professionnels de Sainte-Lucie. C’est le défi que s’est lancé l’office du tourisme (OT) pour cette saison estivale plus compliquée que d’habitude. «  L’office du tourisme veut être le plus présent possible auprès des socioprofessionnels. Nous avons essayé de les renseigner pendant la période de confinement et maintenant, c’est le moment pour nous de les mettre en avant  », explique Sandra Agostini, directrice de l’OT. Pour cela, l’office a renforcé sa présence sur les réseaux sociaux, où le nombre de publications s’est multiplié ces dernières semaines pour donner de la visibilité aux professionnels du tourisme de la ville. S’il est impossible de déterminer exactement la fréquentation touristique sur la commune de Sainte-Lucie, l’office a constaté une baisse du nombre d’accueils physiques dans ses locaux. Sur la première quinzaine de juillet, l’OT et les différents bureaux d’in

La CCI de Corse a annoncé, ce mardi 28 juillet, que la compagnie aérienne Air France a supprimé 31 lignes vers la Corse par rapport à 2019.  Cela représente 206.000 sièges en moins, soit quasiment les 3/4 de son programme hors obligation du service public vers l'Ile de Beauté. Parmi les lignes supprimées on compte par exemple Lyon, Strasbourg, Metz-Nancy, Castres, Brest ou encore Toulouse, Rouen, Angers,Clermont-Ferrand.  Lors de la dernière conférence de presse organisée le 15 Juillet avec les socioprofessionnels du tourisme afin de pointer les difficultés rencontrées avec la compagnie Air France et son programme 2020 hors OSP, une série d’éléments et de chiffres avaient été avancés.  Dans une communication en réponse, la compagnie, qui n’a toujours pas répondu à notre demande de rencontre, a produit un amalgame entre les données relatives à ses obligations de desserte relatives aux contrats de service public sur les liaisons Orly-Corse (OSP) et son réseau marchand.  Notre propre

Bavella, l’un des sites les plus visités de Corse, est pour l’instant au point mort en ce qui concerne la fréquentation touristique. Les restaurateurs, hôteliers et professionnels des activités de pleine nature sont donc dans l’attente d’un second souffle économique dans l’Alta-Rocca. Tous sont d’accord pour dire qu’on s’approche d’une saison quasi-catastrophique, avec une économie dont les pertes avoisinent les -70 %, des annulations arrivant chaque jour, et des obligations de réduire drastiquement leurs besoins en personnels. « Depuis que nous avons rouvert et ce jusqu’au 15 juin, nous n’avons eu personne, et là nous voyons un peu de monde arriver. Nous avons déjà perdu 2 mois, en ce qui concerne juillet août ce sera difficilement rattrapable »,  explique un restaurateur installé au massif depuis plusieurs décennies. Parlant même d’un exploit, si, lors du bilan après la saison, les mois à venir s’avèrent être les mêmes que ceux de l’an dernier en termes de fréquentation. Vers une sai

La place Porta, lieu central de Sartène, voit le retour progressif des touristes. Les ruelles de la vieille ville accueillent les touristes.  P. M. -A. C’est un début de saison plutôt calme, et les chiffres de l’office intercommunal du Sartenais-Valinco le confirment. Comparativement à l’année dernière sur la même période, entre le 15 juin et le 3 juillet, la fréquentation à l’office est passée de 14 036 passages à 3 181. «  Il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de demandes par téléphone  » explique Alexandra Santinelli directrice par intérim de l’office de tourisme : «  Avec la crise on a appris à vivre et à travailler différemment !  » Au détour de la vieille ville de Sartène, Agnès et Fabrice, originaire du Maine-et-Loire, viennent en Corse depuis trois ans : « O n était inquiets de ne pas pouvoir revenir, et finalement tout s’est bien passé. On est même ravis qu’il n’y ait presque personne !  » Les quelques touristes présents en ce début du mois de juillet sont le reflet des co

6000 voitures de location débarquent en Corse, avec le soutien logistique de la Corsica Linea. Objectif : permettre aux agences de location insulaires de faire face à la demande, demande qu'elles n'avaient pas pu anticiper en raison de la crise sanitaire. Des centaines de voitures de location sont transportées par le Méditerranée  - La pénurie de voitures de location dans l'île ne sera plus bientôt qu'un mauvais  souvenir pour les agences, et les touristes parfois désemparés de ne pas trouver une fois sur place de véhicules à louer. La Corsica Linea, à la demande des entreprises, a affrété un bateau, le Méditerranée, pour transporter des véhicules en Corse. Les livraisons ont déjà débuté . Au total, ce sont 6000 voitures sur 3 semaines qui vont arriver, direction les agences de location qui avaient tout stoppé durant la crise sanitaire, et qui ignoraient toujours ces dernières semaines de quoi la saison serait faite. Elles n'ont pu anticiper faute de visibilité. D&#

Le port de plaisance de Bonifacio était à 40 % de son activité lors de la première semaine de juillet par rapport à l’an dernier Malgré l’arrivée des premiers yachts dans le port de plaisance de Bonifacio, la saison estivale s’annonce plus compliquée que lors des années précédentes. La crise sanitaire et la période de confinement ont mis un coup d’arrêt à l’activité et désormais, la question est de savoir si les touristes seront au rendez-vous. « Cette saison se présente comme un gros challenge. Au mois d’avril, il était très difficile de nous projeter et nous prévoyions presque d’avoir une année blanche » , explique Michel Mallaroni, le directeur du port de plaisance de Bonifacio.  « À ce jour, nous avons perdu 350 000 € sur l’avant-saison que nous ne récupérerons pas. Maintenant, c’est à nous de travailler pour limiter les pertes » . Avec le confinement, l’activité nautique était totalement interdite. Elle a pu reprendre au niveau local à partir du 11 mai, avec une limitation de 100

À travers les campagnes promotionnelles de l’agence de tourisme de la Corse -ATC- l’île s’est affichée, tout au long des semaines passées, comme une destination confiance où la sécurité sanitaire des visiteurs et de la population résidente constitue un enjeu prioritaire. Elle donne dorénavant des gages très concrets et très visibles de son engagement sanitaire en déployant le label dénommé « Safe Corsica », en d’autres termes, «  une marque territoriale accompagnant les professionnels du tourisme dans l’adoption du matériel approprié  ». Et depuis hier, trente hôtels, campings, gîtes, tours opérateurs et transporteurs à travers l’île arboreront le logo bleu emblématique des bonnes pratiques mises en œuvre. Le logo dessiné par Rémy Cudia, alternant de l’université de Corse, se décline en autocollants. 5 000 exemplaires ont été commandés. Image rassurante Dans la foulée, les touristes identifieront ceux-ci, d’un seul coup d’œil, dans la foulée.  « L’objectif de la marque Safe Corsica est

Permis de louer, contrôles fiscaux renforcés, le préfet a détaillé de nouvelles mesures de lutte contre le paracommercialisme illégal. Les finances publiques, la CCI et la municipalité d’Aiacciu sont associées à cette action Face au problème persistant du paracommercialisme illégal de meublés touristiques en Corse, le préfet a présenté hier un plan d’action. Aux grands maux, les grands remèdes. Face au problème persistant du paracommercialisme illégal de meublés touristiques en Corse, le préfet a présenté hier un plan d’action en deux axes : entrée en vigueur d’une déclaration préalable à la location et chasse aux fraudeurs renforcée. « Il ne s’agit pas de sanctionner les particuliers qui louent de manière autorisée leur résidence principale parce qu’ils montent au village »  a expliqué Christelle Combette, élue municipale en charge du tourisme. Le préfet a pointé les cibles sans détour : «  Ceux qui louent de manière non-déclarée et qui en font leur profession. » Concrètement, toute p

Des dizaines de touristes se sont retrouvées à pied dans l’île malgré des réservations effectuées en avance. La faute à un stock insuffisant de véhicules. De quoi provoquer des annulations de séjours et une hausse des prix qui déclenche la colère des clients… Daniel est venu en couple pour visiter la Corse depuis Paris. En lieu et place d’une Fiat 500, les Parisiens ont hérité d’un utilitaire. Des milliers de voitures en rade et autant de voyageurs en colère. La situation des loueurs de véhicules insulaires est critique. À tel point que des dizaines de personnes se sont vues refuser leur location malgré une réservation en bonne et due forme. De quoi passer du rêve au cauchemar pour nombre de touristes. En cause ? Plusieurs comptoirs de location de voitures sont fermés à l’aéroport de Bastia. L’absence de stock de véhicules suffisant pour faire face à la demande. Si les raisons de ce chaos sont multiples, les conséquences sont bien réelles. De quoi gâcher les vacances dans une île où ce

L’ombre bienfaitrice du Bel Ombra Un mois de juillet comme les autres sur la place C’est l’heure de l’apéro, place de la République au terme du marché dominical place de l’hôtel de ville. Un peu comme par magie, le monde est revenu comme si de rien n’était ! Seuls quelques masques, ici et là, que l’on peut compter sur les doigts des deux mains, et la « fontaine » de gel hydroalcoolique sont là pour nous rappeler la crise sanitaire, et encore ! «  C’est finalement un mois de juillet comme les autres…  », explique le propriétaire du Glacier de la Place, Henri Salvini. Retour à la « normale » «  Nous avons bien travaillé autour du 15 juin, puis cela est retombé avec une fréquentation calamiteuse. Mais ce week-end est à l’image de la météo. Au beau fixe ! Je dois reconnaître que l’Extrême-Sud en général, Porto-Vecchio en particulier, sont en quelque sorte des centres de fréquentation. La place de la République aussi. Dans le secteur nous concentrons l’essentiel de la population touristique

Photo Xavier Grimaldi Alors que l'aéroport de Bastia enregistre une baisse de 40 à 45 % de passagers par rapport au premier week-end du mois de juillet 2019, le maritime ne compense pas ces chiffres. Période Covid-19 oblige, le port de Bastia n'a pas connu l'envolée espérée pour ce premier week-end d'importance de la saison estivale. La fréquentation est en baisse de près de 50 % par rapport à la même période l'année dernière. Au total, un peu plus de 13 600 passagers ont débarqué dans le port de Bastia ce week-end contre un peu plus de 25 800 passagers en 2019 pour le premier week-end de juillet. Une statistique qui s'explique aussi par un nombre beaucoup moins important de rotations entre la Corse, le continent et l'Italie. Quand 12 bateaux débarquaient dans le port de Bastia pour le week-end de juillet 2019, ils sont à peine la moitié en moyenne pour ce week-end. Là aussi, ce chiffre s'explique par une demande en baisse. Malgré ces éléments défavorabl

Pour des raisons difficiles à établir, il n'y a plus une seule voiture de location disponible dans toute la Corse. Certains clients se sont vus signifier seulement la veille de leur arrivée ou directement sur place que leur réservation était annulée. Une situation qui passe très mal et qui provoque colère et indignation tant chez les usagers que chez les professionnels du tourisme Il y a pénurie de voitures de location en Corse Si le premier rush de l'été dans les ports et aéroports de Corse a de quoi satisfaire et donner espoir aux professionnels du tourisme, en revanche, si il y a bien une chose qui ne passe pas, c'est bien cette pénurie de voitures de location constatée dans l'ensemble des enseignes.  Certains usagers ont reçu un mail la veille de leur départ que leur location était annulée et ce sans la moindre explication !  "Je fais partie de ces gens qui ont reçu ce mail mais je me suis dit que ce n'était pas grave et que j'arriverai bien à trouver u